Lauranne Germond, invitée dans le dernier numéro de l’Observatoire
Lauranne Germond, co-fondatrice et directrice de COAL, dans La revue des politiques culturelles
L’intervention artistique dans le champ écologique vise moins désormais à donner figure au globe, qu’à désorienter une référence devenue trop consensuelle à l’environnement.Face à des gouvernants tentés de jouer les droits de la terre contre ceux qui la peuplent, l’enjeu est d’inventer, au ras du sensible, une géo-politique.
En octobre 2004, lors de la réunion annuelle de l’Environmental Grantwriters Association, paraît un rapport intitulé « The Death of Environmentalism : Global Warming Politics in a Post-Environmental World » (« La mort de l’environnementalisme : la politique du réchauffement planétaire dans un monde post-environnemental ». Fondé sur des interviews de dizaines de dirigeants d’organisations écologistes américaines ainsi que sur l’équivalent de plusieurs années d’enquêtes d’opinion publique, ce rapport affirme que l’écologie a cessé d’être un mouvement social viable en Amérique : il est désormais perçu comme un groupe de pression parmi d’autres, défendant ses intérêts particuliers à Washington D.C. Selon le rapport, les écologistes ne recourent plus qu’au langage de la science et ne proposent plus rien d’autre que des solutions techniques.
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McKee, Yates. « l’art et les fins de l’écologie. de la « Terre en danger » au droit à la survie », Vacarme, vol. 34, no. 1, 2006, pp. 141-147.
Lauranne Germond, co-fondatrice et directrice de COAL, dans La revue des politiques culturelles
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