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L’affaire Guillermo Vargas : tellement horrible que c’est vrai ?

Crédit image : Photo : Guillermo

L’affaire Guillermo Vargas : tellement horrible que c’est vrai ?

Un mail circule depuis quelques mois appelant à signer une pétition contre un artiste dont une des réalisations fait scandale.

du 01 mai 2008 au 01 mai 2008

Un mail circule depuis quelques mois appelant à signer une pétition contre un artiste dont une des réalisations fait scandale. Cette histoire est tellement terrifiante que je rassemble ici les résutats issus d’une première recherche.

D’après les éléments relevés deci-delà :
En 2007, Guillermo Vargas, «Habacuc » de son pseudonyme, a exposé dans la galerie « codice » au Nicaraga un famélique chien errant « ramassé » dans la rue. Après l’avoir attaché à un mur de la galerie, sis devant une grande inscription constituée de centaines de croquettes pour chien, il a interdit à quiconque de le nourrir ou de le faire boire. L’animal serait mort au rapidement.
D’après les témoignages qui circulent sur différents sites de magazine (Nacion ou Femme Actuelle), parmi les visiteurs de cette expo très particulière où le chien était la principale « oeuvre d’art » personne n’a vu que l’animal était en train de mourir lentement sous leurs yeux.

Cette année, lors de la Biennale d’art contemporain du Honduras, Guillermo Vargas aurait été sélectionné pour représenter son pays, le Costa Rica.

Plus officiel, cette affaire apparaît même sur le site de la Commission Européenne dans un texte de Franco Frattini alors Vice Président de la Commission européenne dans une note du 29.10.2007 intitulée « ????uvre d’art »
Un site est dédié à l’affaire : guillermohabacucvargas.blogspot.com
Et une pétition en ligne est à signer : petitiononline.com
Plus prudente dans sa formulation, une lettre ouverte de Brigitte Bardot sur l’affaire ne dit pas si le chien est mort ou s’il a disparu…

Parce qu’en même temps, cette histoire est classée comme un « hoax »

Malgré les manques d’informations d’une histoire qui reste assez obscure en définitive, l’idée même de prétendre qu’un animal torturé (peut être à mort) dans une galerie d’art constitue une œuvre, et qu’une galerie l’accepte, montre combien l’art contemporain est acculé dans des situations impossibles et inacceptables.
Je m’explique. Si on considère traditionnellement que les ready-made de Duchamp ont manifesté la nature procédurale et sociale de l’art, et que c’est donc un milieu social déterminé et le statut d’artiste qui fait l’œuvre d’art, quelque soit l’objet considéré, alors tout peut être art, le pire comme le meilleur.
Les pistes les plus saugrenues sont explorées, des OGM créés par Eduardo Kac et son « BIOART » aux organismes plastinés par Gunther von Hagens dont des corps humains, jusqu’à cet artiste allemand, Gregor Schneider, qui la semaine dernière a proposé d’exposer une personne mourante (voir : par exemple l’article paru dans Le Point )
Mais aucun d’eux n’est allé aussi loin que Guillermo Vargas en exposant une souffrance sciemment et spécifiquement provoquée.

On rit parfois lorsque certains attachent une importance cruciale à des énoncés ou à des raisonnements qui n’ont l’air de rien, comme la notion procédurale de l’art par exemple, mais en tirant jusqu’au bout les conséquences de telles notions, on abouti à ces événements sordides d’exposition de torture, et en poussant plus loin avec l’argument du rôle pédagogique et précurseur des pratiques sociales historiquement assumé par le monde de l’art on imagine à quoi on peut aboutir…
En sommes, la rigueur un peu extrême et la sécheresse de l’analyse de raisonnement, telle que pratiqué en philosophie, est justement censée prévenir la concrétisation des implications abominables que tel ou tel aphorisme peut induire.
L’inverse mortifère : le politiquement correct, est tout aussi dommageable mais reconnaissons que la plus grande prudence est de mise avec les évolutions de certaines tendances artistiques contemporaines…


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